Inauguration d'une plaque commémorative à l'appel du 18 juin 1940

La plaque a été dévoilée à l'angle de la rue Le Bourblanc et de l'avenue De Gaulle.

Samedi 18 juin, a 11h ce matin, Marc TOURELLE, Maire de Noisy-le-Roi, a inauguré une plaque commémorative de l'appel du 18 juin lancé par le Général de Gaulle depuis Londres.
Après avoir observé une minute de silence, Monsieur le Maire, puis Nicolas Cordier, adjoint au Maire, ont pris la parole, avant de dévoiler la plaque.

Discous prononcé par Marc TOURELLE, Maire de Noisy-le-Roi.

Chers Amis,

En inaugurant cette plaque commémorative de l’Appel du 18 Juin du Général de Gaulle, nous ajoutons aujourd’hui une pierre à un édifice. Cet édifice, c’est le devoir de mémoire.

Mémoire d’un homme qui refusa le diktat d’une évidence au lendemain d’une grave défaite, l’évidence d’un armistice annoncé. Mémoire aussi de l’esprit d’un homme qui épousa l’esprit de son pays, la France, mais plus encore, la France Libre, celle qui entraîna derrière elle des milliers de femmes et d’hommes jusqu’à la libération finale.

Nous oublions souvent que le Général de Gaulle a vécu, dès son départ en Angleterre de grands moments de solitude. Un départ qui fit suite à la démission du gouvernement de Paul Reynaud, dont le Général fut un éphémère sous-secrétaire d’Etat à la Guerre. En effet, le volontarisme d’un Paul Reynaud, fut au lendemain de la défaite, balayé par le défaitisme et la résignation d’un Weygand ou d’un Pétain que le Président Lebrun nommera Président du Conseil. Pétain prononcera son discours dans lequel il annonce l’armistice le 17 juin 1940, soit la veille du discours du Général de Gaulle.

Mes amis, le 18 juin fut le début d’une nouvelle histoire, une nouvelle histoire de la France, une France debout et fière de ses valeurs. C’est cette France-là que nous voulons rappeler et célébrer.

Cette France, c’est notre France, une France qui souffre aujourd’hui dans sa chair, frappée par le terrorisme le plus abject.

Mes chers Amis, l’esprit du Général de Gaulle, l’esprit du 18 juin, doit nous conduire à rejeter le fatalisme et fidèles à ses valeurs, fidèles à nos valeurs, nous nous devons de faire face, de croire et d’agir pour que demain un meilleur avenir s’ouvre pour nos enfants.

Ce ne sont pas seulement des mots, mais ce sont aussi et surtout des actions, qui feront de nous tous des citoyens debout, au service de notre nation. Des actions dans nos quartiers, dans notre ville, dans nos associations, pour témoigner toujours des valeurs de notre pays. Elles sont nombreuses ses actions et pour n’en citer que trois d’entre elles je veux rappeler celles du Comité de Jumelage avec nos villes-soeurs actuelles où à venir, celles de la Réserve citoyenne de la Gendarmerie, où encore celles effectuées dans le cadre des Activités Périscolaires.

Oui, mes amis, l’homme que nous célébrons aujourd’hui et l’esprit de cet homme manifesté dans l’Appel du 18 juin est toujours vivace aujourd’hui dans nos âmes et dans nos cœurs.

Il est courant aujourd’hui de se réclamer du gaullisme. Jamais on n’a parlé autant de gaullisme. Et pourtant Le Général de Gaulle n’appartient à personne, ou plutôt il appartient à tous et à chacun, si nous voulons bien nous donner la peine encore aujourd’hui de répondre à son appel.

Vive de Gaulle, Vive la République et Vive la France